This entry was posted on novembre 18, 2009 at 11:00 and is filed under Uncategorized. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
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bien d’accord avec Griz, pour l’expression « piquette annuelle » : le beaujolais, c’est déjà pas terrible, mais alors nouveau je trouve ça carrément immonde.
Bon, un petit rappel pédagogique s’impose : le beaujolais, c’est en fait 12 AOC dont 10 crus. Seules les appellations génériques « beaujolais » et « beaujolais villages » peuvent faire l’objet d’une commercialisation en primeur, le 3ème jeudi du mois de novembre. Et ça, il faut l’avouer, c’est surtout un magnifique coup commercial.
Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt !
Car… quid des 10 autres, les crus ? Les Fleurie, Chiroubles, Régnié, Brouilly et Côtes de Brouilly, Juliénas, Saint-Amour, Chénas, Moulin à vent et Morgon ? Hmm ?!
Quid de ces vins magnifiques issus de cépages Gamay langoureusement étendus sur 21 000 ha entre Mâcon et Lyon, entre 700 et 1000 m d’altitude, protégés des pluies d’ouest par les reliefs des monts du haut Beaujolais ? Hmm ?!
Quid, par exemple, d’un Fleurie, le plus féminin des crus de beaujolais, connu et apprécié dès le Xème siècle (Floriacum), sous l’influence du monastère de Cluny… élégant, velouté, fraichement carminé et floral ?
Quid d’un Brouilly, du nom d’un lieutenant de l’armée romaine – Brulius – commercialisé dès le IVème siècle et apprécié pour l’esthétique de sa robe rubis profond et ses arômes de fruits rouges à la subtile nuance végétale si caractéristique ? Hmm ?!
J’arrête là… notre beau pays est riche de merveilles parfois méconnues, sauf peut-être des étrangers qui, eux, ne s’y trompent guère.
Des vins légers du val de Loire célébrés par Rabelais aux riches Bourgognes et aux somptueux Bordeaux, des merveilleux vins jaunes de Franche-Comté accompagnant une croute aux morilles aux vins d’Alsace humectant une choucroute ou une friture du Rhin… que de belles choses !
Alors, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain et si le beaujolpif nouveau n’est effectivement souvent qu’un plaisant et astucieux montage commercial, l’occasion d’un moment de plaisir simple entre amis, sachons pour autant apprécier le patrimoine gustatif que représentent nos beaux crus de beaujolais… please !
novembre 18, 2009 à 11:24
oh j’ai arrete le beaujolais depuis si longtemps…il me laisse comme ton chat!
novembre 19, 2009 à 11:11
le regard de ton chat est parfait !!! beaujolais, beaujolais ! ! mais ici, en itlaie , je ne suis pas sure!
enjoy it so!
ciao, et bravo , j’aime beaucoup tes dessins.
novembre 19, 2009 à 12:26
Mouai, dans un Pays de bière…
j’crois que je ferais abstraction de cette piquette annuelle 🙂
novembre 19, 2009 à 4:30
bien d’accord avec Griz, pour l’expression « piquette annuelle » : le beaujolais, c’est déjà pas terrible, mais alors nouveau je trouve ça carrément immonde.
Cela dit, moi aussi, j’aime beaucoup tes dessins.
novembre 19, 2009 à 4:46
J’attend la contre attaque de Dadi….
cf http://www.aufildelene.com/2008/11/798/
novembre 19, 2009 à 10:25
Bon, un petit rappel pédagogique s’impose : le beaujolais, c’est en fait 12 AOC dont 10 crus. Seules les appellations génériques « beaujolais » et « beaujolais villages » peuvent faire l’objet d’une commercialisation en primeur, le 3ème jeudi du mois de novembre. Et ça, il faut l’avouer, c’est surtout un magnifique coup commercial.
Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt !
Car… quid des 10 autres, les crus ? Les Fleurie, Chiroubles, Régnié, Brouilly et Côtes de Brouilly, Juliénas, Saint-Amour, Chénas, Moulin à vent et Morgon ? Hmm ?!
Quid de ces vins magnifiques issus de cépages Gamay langoureusement étendus sur 21 000 ha entre Mâcon et Lyon, entre 700 et 1000 m d’altitude, protégés des pluies d’ouest par les reliefs des monts du haut Beaujolais ? Hmm ?!
Quid, par exemple, d’un Fleurie, le plus féminin des crus de beaujolais, connu et apprécié dès le Xème siècle (Floriacum), sous l’influence du monastère de Cluny… élégant, velouté, fraichement carminé et floral ?
Quid d’un Brouilly, du nom d’un lieutenant de l’armée romaine – Brulius – commercialisé dès le IVème siècle et apprécié pour l’esthétique de sa robe rubis profond et ses arômes de fruits rouges à la subtile nuance végétale si caractéristique ? Hmm ?!
J’arrête là… notre beau pays est riche de merveilles parfois méconnues, sauf peut-être des étrangers qui, eux, ne s’y trompent guère.
Des vins légers du val de Loire célébrés par Rabelais aux riches Bourgognes et aux somptueux Bordeaux, des merveilleux vins jaunes de Franche-Comté accompagnant une croute aux morilles aux vins d’Alsace humectant une choucroute ou une friture du Rhin… que de belles choses !
Alors, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain et si le beaujolpif nouveau n’est effectivement souvent qu’un plaisant et astucieux montage commercial, l’occasion d’un moment de plaisir simple entre amis, sachons pour autant apprécier le patrimoine gustatif que représentent nos beaux crus de beaujolais… please !
novembre 20, 2009 à 9:03
Bonjour Hélène,
Bravo pour ta contribution bien sympathique à la fête du Beaujolais.
A bientôt.
Paul
novembre 21, 2009 à 12:53
Bailas muy bien Paco
pero el gate baila mejor que vos 🙂
merci LN !
Bises à vous 3
Ale